Location courte durée : Sète durcit le ton et traque les boîtes à clé illégales

Auteur : Laurent

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La bataille contre les locations touristiques sauvages continue. Après Marseille, Paris et Nice, c’est désormais Sète qui serre la vis face à la prolifération des boîtes à clé utilisées par les propriétaires Airbnb. L’objectif est clair : réguler les locations saisonnières pour redonner aux habitants un accès plus juste au marché immobilier.

Une traque organisée contre les boîtes à clé

Depuis quelques jours, les agents municipaux sillonnent les rues de Sète pour identifier et signaler les boîtes à clé accrochées sur le mobilier urbain. Rampes d’escalier, barrières, poteaux, bancs publics… aucun support n’est épargné. Une fois repérées, ces boîtes sont marquées d’un autocollant officiel demandant leur retrait sous quinze jours. Passé ce délai, elles seront démontées et déposées au commissariat municipal.

Les propriétaires devront alors s’y rendre, pièce d’identité et titre de propriété en main, pour récupérer leurs clés. Mais le simple retrait ne suffira pas à éviter la sanction. En effet, cette infraction à l’arrêté municipal expose les contrevenants à une amende de 150 euros.

Sète rejoint la lutte contre les locations saisonnières incontrôlées

Si cette décision peut paraître stricte, elle répond à un problème grandissant. Comme dans d’autres villes touristiques, la multiplication des locations courte durée à Sète crée un déséquilibre pour les habitants. La flambée des prix immobiliers et la raréfaction des logements disponibles poussent les autorités locales à agir.

Le centre-ville et notamment le quartier de l’Île Singulière sont particulièrement touchés par le phénomène. De plus en plus de résidences secondaires sont mises en location sur Airbnb, Booking et Le Bon Coin, au détriment des habitants qui peinent à trouver un logement stable.

Un signal fort envoyé aux propriétaires Airbnb

Sète ne fait que suivre la tendance initiée par d’autres grandes villes françaises. Paris, Nice et Marseille ont déjà mis en place des restrictions similaires. À Marseille, le maire a même exprimé son souhait d’interdire totalement les locations Airbnb pour les résidences secondaires, une mesure radicale qui pourrait inspirer d’autres communes.

En imposant des règles plus strictes sur l’utilisation de son espace public, Sète envoie un message clair : la ville entend prioriser le logement des habitants face à la spéculation touristique.

Les propriétaires de locations saisonnières sont désormais prévenus. La traque des boîtes à clé ne fait que commencer, et la ville semble déterminée à reprendre le contrôle sur son immobilier.

Et vous, que pensez-vous de cette mesure ? Faut-il aller encore plus loin contre les locations touristiques non régulées ? Partagez cet article, parce que l’accès au logement est un sujet qui nous concerne tous !

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