Depuis octobre 2024, la SCPI Primopierre a subi une baisse de 25 % de la valeur de ses parts, portant la chute totale à près de 40 % en un an. Face à cette situation, les investisseurs sont confrontés à une décision difficile : vendre pour limiter les pertes, ou conserver leurs parts dans l’espoir d’une reprise ? Cette chute reflète la crise de l’immobilier de bureaux, qui pèse lourdement sur les revenus locatifs et la valorisation des actifs des SCPI.
Primopierre, victime de la crise de l’immobilier de bureaux
La principale raison de cette chute de la SCPI Primopierre est la crise actuelle de l’immobilier de bureaux. Les SCPI comme Primopierre investissent massivement dans ce secteur, mais plusieurs facteurs l’ont fragilisé. Le développement du télétravail a réduit la demande pour des espaces de bureaux, entraînant une vacance locative plus élevée. De plus, la hausse des coûts de financement et les incertitudes économiques globales ont exacerbé ces difficultés, créant une baisse de la rentabilité des biens détenus par la SCPI.
En conséquence, Primopierre a dû ajuster pour la troisième fois la valeur de ses parts à la baisse pour refléter la réalité de ses actifs immobiliers. La réduction de 25 % des parts, ajoutée aux précédentes baisses, fait d’elle l’une des SCPI les plus affectées en 2024.
Vendre maintenant ou patienter : quels facteurs prendre en compte ?
Face à ces circonstances, les investisseurs peuvent se poser la question suivante : vendre pour éviter de nouvelles baisses, ou conserver leurs parts dans l’espoir d’une reprise ? Voici quelques éléments à prendre en compte avant de prendre une décision :
- Reprise du marché immobilier de bureaux : Certaines zones pourraient voir une reprise progressive de la demande, ce qui permettrait à Primopierre d’améliorer son taux de location. Toutefois, cette reprise pourrait prendre du temps.
- Diversification de l’actif : Primopierre a commencé à diversifier ses investissements au-delà des bureaux, ce qui pourrait stabiliser son rendement à long terme.
- Profil de risque de l’investisseur : Les investisseurs disposant d’un horizon à long terme peuvent envisager de conserver leurs parts. Ceux qui sont plus sensibles à la volatilité pourraient être tentés de vendre.
Primopierre en 2024 : opportunité à long terme ou signe de crise ?
Pour les investisseurs qui envisagent de conserver leurs parts, il est important de se rappeler que les SCPI sont des placements à long terme. Si le marché de l’immobilier de bureaux se stabilise, Primopierre pourrait retrouver une partie de sa valeur perdue. Cependant, dans le contexte actuel, cette stabilisation est encore incertaine et dépend de nombreux facteurs externes.
Ceux qui préfèrent vendre pourraient se tourner vers des SCPI investissant dans des secteurs moins affectés par la crise, comme la logistique ou le résidentiel, afin de diversifier leur portefeuille et limiter leur exposition au marché des bureaux.
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Bonsoir
Je lis votre article daté d’Octobre 2024. Depuis bien des choses se sont passées chez Promovie et Primopierre. Petite retraitée ayant investi en 2012 sur ces 2 produit je subis actuellement la baisse aujourd’hui de -47% de la valeur de part Primopierre et un peu moins pour Primovie. J
Je suis prise en otage. La sortie partielle demandée en Juin 2024 n’a toujours pas été honorée et si je la confirme aujourd’hui je perds une partie substantielle de ce petit Capital.
Il y a d’autres facteurs à ceux que vous évoqués : la gestion, l’entretien et la non valorisation du parc immobilier…… La situation est plus grave et plus préoccupante que ce que vous évoquez!