Le marché de l’immobilier locatif est en pleine tourmente, et la fin annoncée du dispositif Pinel ne fait qu’accentuer les incertitudes. Pour les investisseurs privés, propriétaires-bailleurs ou futurs acheteurs, l’inquiétude grandit face à une fiscalité floue et à l’absence de mesures incitatives. Dans ce contexte, que faut-il réellement attendre pour sécuriser son investissement ?
Défiscalisez vos revenus locatifs
Fin du Pinel : un coup dur pour l’investissement locatif
La disparition du dispositif Pinel à partir du 1er janvier 2025 inquiète de plus en plus les acteurs du marché immobilier. « L’investissement locatif est complètement à l’arrêt », déplore un grand courtier immobilier, en évoquant l’incertitude qui règne depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier. Le manque de visibilité fiscale, exacerbé par l’absence de gouvernement, paralyse les investisseurs, qui craignent pour la rentabilité de leurs placements.
Le dispositif Pinel, qui permettait jusqu’à présent de bénéficier d’une réduction d’impôt en contrepartie d’un investissement dans l’immobilier neuf, était une bouée de sauvetage pour de nombreux propriétaires-bailleurs. Mais la fin de ce régime fiscal, conjuguée à l’instabilité politique actuelle, semble sceller le sort de nombreux projets d’investissement locatif.
Une solution en vue ? Le statut du bailleur privé
Face à cette situation préoccupante, la Fédération française du bâtiment (FFB), par la voix de son président Olivier Salleron, plaide pour la création d’un nouveau statut du bailleur privé. Cette mesure offrirait aux investisseurs un mécanisme d’amortissement fiscal inspiré du modèle allemand, permettant de déduire les coûts d’investissement et de rénovation des revenus bruts.
Imaginons un investissement locatif de 200 000 euros. Avec ce statut, il serait possible d’amortir ce montant sur 50 ans, soit une déduction annuelle de 4 000 euros du revenu brut global. Mieux encore, ce dispositif s’appliquerait aussi bien aux biens neufs qu’aux biens anciens, tout en permettant l’amortissement des travaux de rénovation énergétique sur 15 ans.
L’instauration de ce statut pourrait non seulement compenser la fin du Pinel, mais aussi relancer l’investissement locatif en France, sans alourdir les finances publiques. Les propriétaires-bailleurs pourraient ainsi retrouver un souffle, en bénéficiant d’une déduction fiscale sans précédent, tout en répondant aux exigences croissantes en matière de rénovation énergétique.
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La Cour des Comptes entre dans la danse
Le rapport de la Cour des Comptes, attendu le 5 septembre, pourrait jouer un rôle clé dans l’avenir de ce nouveau statut. En 2018, la Cour avait recommandé la fin du dispositif Pinel, pointant ses limites. Cependant, des sources concordantes laissent entendre que le rapport à venir pourrait se montrer plus favorable à ce type de dispositifs, en soulignant notamment leur impact sur la modération des loyers.
Olivier Salleron, conscient des enjeux, a d’ores et déjà adressé une lettre aux présidents des groupes politiques à l’Assemblée nationale, les exhortant à « maintenir un régime favorable à l’investissement locatif privé ». Que ce soit par la prolongation du Pinel ou par la création d’un nouveau statut du bailleur privé, l’objectif est clair : préserver la rentabilité locative et soutenir le marché immobilier en ces temps incertains.
Le futur de l’investissement locatif en suspens
La situation reste donc incertaine pour les investisseurs. La fin du Pinel pourrait être un véritable frein pour ceux qui comptaient sur ce dispositif pour préparer leur retraite. Pourtant, l’éventuelle création d’un statut du bailleur privé pourrait bien offrir une solution salvatrice, à condition que les décideurs politiques s’en emparent. autant vous dire qu’on y est pas !
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N’attendez plus pour réagir face à ces changements majeurs. Partagez cet article avec vos pairs et n’hésitez pas à laisser vos commentaires ou questions ci-dessous. L’avenir de vos investissements locatifs en dépend peut-être !